Stéphane Motard arrive en Polynésie en 2000. Spécialisé dans la réparation navale, il fait ses premiers pas en tant que sculpteur en 2012 et commence à exposer. De plus en plus intolérant aux produits qu’il utilise dans son métier, il décide de tout laisser tomber pour s’adonner à son art, on est alors en 2014. Depuis, Stéphane Motard enchaine les salons et les expositions. Fenua d’or en 2017 pour Mata Ara, l’œil du Tiki, l’artiste continu d’améliorer sa technique et se lance de nouveaux défis avec l’utilisation de nouvelles matières.
D’où te vient ta passion pour l’art ?
Je pense qu’elle vient de rencontres avec des gens ou une culture.
Tu es autodidacte ou tu as suivi des études spécialisées ?
Autodidacte.
Quelle est ta matière de prédilection ?
La pierre. J’ai commencé avec de la pierre. J’aime le basalte, la phonolite, la pierre avec des trous, la pierre avec des formes… voilà. C’est un coup de cœur la pierre.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
La culture polynésienne.
Quelle est ton expérience artistique la plus marquante ?
Question suivante…
Quel est ton rapport avec ton public ?
J’ai un rapport particulier, car je ne fais que des salons. Donc c’est moi qui vends moi-même mes pièces. Donc c’est différent des galeries. J’ai un retour intéressant.
Quel est ton rêve d’artiste ?
M’améliorer. Devenir un bon sculpteur.
Quelle est la question que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t’ai pas posée ?
Pourquoi j’ai choisi cette activité, cette profession ?
Et la réponse ?
L’amour de la meuleuse, l’outil.
Propos recueillis par Cédric Valax