L’artiste Tafe a réalisé sa formation au Centre des Métiers d’Art nous sommes allées découvrir son exposition « V E S T I G E S » actuellement ouverte à la Galerie Winkler. Un conseil ! Suivez cet artiste de près…

 

Quel est ton ressenti pour ta première exposition en solo ?

Je dois admettre que je me sens un peu épuisé et d’un autre côté soulagé d’avoir réussi à mettre en place cette exposition dans les temps. C’est un vrai engagement ; je suis satisfait d’avoir réalisé ce projet.

Comment s’est déroulée l’organisation ?

Au niveau de l’organisation, la Galerie Winkler s’est occupée autant de la communication que de la soirée d’inauguration. Pour ma part, je me suis concentré sur mon art et sur les délais de livraison.

 

Est-ce que tu envisages d’organiser une autre exposition dans l’année ? Si oui en solo ? ou avec d’autres artistes ?

En effet, j’ai des expositions collectives de prévues. Restez connectés !

 

Par rapport à tes œuvres exposées, quelle est ta favorite ? Aussi, peux-tu nous dire quelle œuvre a été la plus difficile à créer et pourquoi ?

Concernant les sculptures, j’ai adoré tailler le « Oiri ». C’était une nouvelle manière pour moi de sculpter, un peu moins conventionnelle. Pour la première fois, j’ai mis de côté les gabarits pour prendre le temps de creuser la forme au fur à mesure. Je dois l’avouer : chacune des pièces a rencontré son lot de difficultés !

 

Peux-tu nous parler de ton œuvre avec le poisson Oiri?

A travers ces formes organiques et osseuses, c’est un réel enjeu planétaire qui est dévoilé. Parfois, de part nos habitudes et notre confort, nous avons tendance à aller vers la facilité en choisissant abusivement des matières plastiques. Mon message est donc de veiller à ne pas épuiser le peu de ressources qu’il nous reste. Le plastique est une matière nocive pour l’homme, pour la nature, pour les animaux. On en retrouve même dans nos assiettes.

 

Peux-tu nous parler de tes tableaux ?

Concernant les toiles, j’ai été inspiré par Tevita Latu, qui est un artiste Tongien ayant lui aussi exposé à la Galerie Winkler en 2017  lors de la biennale océanienne « Putahi 5 ».

 

 

Pourquoi avoir choisi le nom de ton exposition « VESTIGES » ?

Si j’ai appelé cette exposition Vestiges c’est parce que chaque pièce a été récupérée pour lui offrir une seconde vie. Les socles pour les sculptures en bois, du plastique et même une guitare. Les toiles exposées ont aussi été récupérées puis retravaillées

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Informations pratiques

📆 21 Avril au 03 Mai 2022

Galerie Winkler